Réflexion sur le confinement / déconfinement
Une réflexion déconfinée de Frédéric Gana - en sortie de confinement - mai 2020
Dessin humoristique de Bickel, avec son aimable autorisation
Le confinement est un concept que la génération de quarantenaires à laquelle j’appartiens découvre, comme un nouvel objet étrange réduisant nos libertés. Nous sommes de cette génération qui n’a connu ni la guerre armée, ni la faim. Nous sommes cette génération cobaye, exposée aux polluants de toute nature, baignant dans un bain d’ondes électromagnétiques permanent, et croulant sous les objets de consommation et la satisfaction instantanée de nos désirs. Génération d’une guerre économique silencieuse de l’abondance dont nous étions jusqu’à maintenant les dominants, au moins en apparence. Mais y a-t-il vraiment un gagnant à cette guerre ? Génération désincarnée qui pense beaucoup mais ressent peu, vivant dans un monde d’idées, de concepts et d’informations. Un rêve collectif. Mais voilà que le vent tourne, et nous nous souvenons ce que nos aïeuls ont vécu, ce que d’autres civilisations vivent encore quotidiennement avec une intensité bien supérieure à ce que nous vivons aujourd’hui. Le confinement sanitaire nous plonge dans une sorte de nouvelle civilisation : la Covidie. Et cette entrée en Covidie nourrit un nombre impressionnant de réflexions nouvelles. Ainsi, la notion de confinement est une réflexion sur laquelle j’ai souhaité m’appesantir un peu… car elle a le mérite de nous plonger dans notre intériorité, dans notre corps, dans la relation que nous entretenons avec la vie biologique et le jeu de ses interdépendances. Les virus deviennent beaucoup plus réels à présent qu’ils impactent l’humanité tout entière simultanément, l’éveillant à sa vulnérabilité.
Le confinement, un jeu de poupées russes…
Le confinement prend de multiples formes beaucoup plus intimes et permanentes que le confinement sanitaire que nous vivons actuellement. Et comme les poupées russes, il en existe en réalité un nombre infini qui nous assujettissent tous à un sentiment d’enfermement. L’univers est fractal. Et à chaque octave, de nouvelles limites s’invitent. Le contenant devenant le contenu d’un contenant plus vaste. A peine pensons-nous être libérés que nous voilà réenfermés.
Confinement : [Larousse] Enfermer quelqu'un dans un lieu, le tenir dans d'étroites limites.
Le confinement implique une délimitation géographique. Toutefois, si nous prenons un peu de recul sur cette expérience nouvelle que nous vivons, nous pouvons nous apercevoir qu’elle n’a rien de nouveau en réalité. Car celle-ci débute par l’enfermement d’un atome dans une cellule, de la cellule dans un organe, celui d’un organe dans un organisme, mais aussi celui d’une psyché dans un corps, et sur des aspects plus triviaux, d’une maison trop petite ou trop grande autour de soi, celui d’être à l’extérieur quand on souhaiterait être à l’intérieur et inversement.
Car plutôt que de parler de confinement, il s’agit d’observer ce que cela génère en nous. En fait d’enfermement, il s’agit plutôt de sensation de manque et d’insatisfaction qui peuvent générer un mal-être, une sensation de vide, une frustration. Celle-ci pouvant tout aussi bien être vécue dans un grand espace extérieur que dans un petit espace intérieur. Par exemple : ne vous est-il jamais arrivé de vous retrouver dehors dans un espace naturel magnifique, mais dans une situation d’inconfort qui vous a fait vous sentir confiné, du fait de la pluie à laquelle vous n’étiez pas préparé, au froid, ou par manque d’équipement adapté ? On peut ainsi se sentir enfermé à l’extérieur si nous n’avons pas la possibilité de nous mettre à l’abri ou de créer les conditions de confort qui viendraient nous rassurer, nous sécuriser.
Le confinement est donc d’abord une sensation de « limites » qui selon le moment et selon notre état physique et psychique changent de forme. Quand j’ai soif je me sens confiné si je n’ai pas accès à de l’eau. On peut adorer la solitude dans certains moments, et la souffrir dans d’autres… Le confinement est donc une notion complexe qui est davantage de l’ordre du ressenti, de la subjectivité, que d’un fait. Puisqu’où que nous soyons nous restons confinés de quelque chose. Certains se sentent confinés dans leur genre, prisonnier d’un corps mâle alors qu’il se ressente femelle, dans un corps que nous ne savons pas comment habiter et que nous comparons sans cesse avec le corps des autres qui nous entourent, confinés dans une famille que nous ne comprenons pas, dans une culture dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas. Et nous apprenons tout au long de la vie à vivre avec, à faire avec, par un jeu de compensation permanent qui peut s’apparenter à un phénomène oxydatif puisqu’il nous manque toujours un électron ! (1)
De la même manière, peut-on vraiment dire que nous sommes en guerre, alors qu’objectivement notre condition naturelle est de vivre dans une grande intimité et en symbiose avec des millions de virus et de bactéries, en permanence. Nous leur devons la vie. Comment pourrait-on leur faire la guerre ? (2)
Le confinement tient finalement de la condition humaine ontologique : l’enfermement dans un corps et un sentiment de séparation générant une insatisfaction pouvant aller jusqu’à de profondes souffrances. Cette condition engendre de la culpabilité par le simple fait de se sentir incapable de résoudre cette équation ! Et la culpabilité pousse à rechercher un bouc-émissaire… Donc à faire la guerre à quelque chose ou quelqu’un, en permanence. (3)
Nul besoin de Covid-19 donc pour se sentir confiné et souffrir de cette condition. Nul besoin d’un bouc émissaire pour porter le poids de nos souffrances. Covid-19 n’est pour l’humanité tout entière qu’un miroir grossissant de nos peurs et de nos ombres les plus profondes. Car ce qui est vraiment nouveau dans cette affaire, c’est de vivre cette expérience simultanément, tous ensemble, quel que soit notre culture, notre pouvoir d’achat, ou notre statut. Une certaine égalité de notre biologie commune face au virus se manifeste. Une forme « biologique » de la mondialisation en somme. Et cette expérience nous impose un bilan, individuel et collectif. L’humanité fait son audit. L’heure est à la lucidité.
Je cite ici Annick de Souzenelle qui exprime cette situation ainsi dans son texte « de quelle couronne s’agit-il ? » (4) en relation avec la pandémie du Coronavirus et sa lecture de la Bible : Extrait :
« La mutation qui se profile aujourd’hui est celle du passage d’une humanité jusqu’ici encore animale et très inconsciente à un état totalement nouveau ; celle du passage de l’Homme (homme ou femme) qui se croyait libre en pouvant faire ce qu’il voulait alors qu’en réalité il était agi par une énergie animale de ses profondeurs inconnues, passage ai-je dit à l’Homme dont la liberté sera acquise par le grand ’œuvre d’intégration de ces énergies ainsi devenues information-connaissance. Ce « grand’ œuvre » est divino-humain, non plus celui d’un être qui prie un Dieu extérieur à lui de l’aider, mais qui le rencontre, en lui-même. Et cette rencontre ne peut se faire au départ que dans le désert lorsque toute référence à ce qui était n’est plus. Cette rude désécurisation est incontournable ; elle est l’une des premières étapes du chemin de déification de l’Homme ; l’humanité tout entière y est aujourd’hui appelée. »
En définitive, nos gouvernants ne font qu’administrer la somme de ces mouvements "animaux", en tentant de les rendre vivables, sociaux et désirables, avec le défaut de ne pas leur donner du sens pour préserver leur pouvoir. S’il ne subsistait pas d’espoir nos élites seraient en grand danger ! La société de consommation, du sucre et des drogues, de la télévision et des stades, et maintenant des écrans et des jeux vidéos, est donc bien pratique pour étouffer les cris de ces peurs et frustrations et maintenir un espoir, une échappatoire, tout en continuant d’aspirer finances et pouvoir du bas vers le haut.
Le loft planétaire
Nous n’avons vraiment pas eu besoin de Covid-19 pour nous confiner… Nous le faisons volontairement depuis 2001 et la première édition de Loft Story. Depuis cette époque de nombreuses émissions de télé-réalité, et autres jeux déclinant à l’envie ce concept, ont émergé comme de la moisissure sur une croûte de fromage ; mettant en scène un fragment d’humanité au microscope, comme un hamster dans sa roue. Ainsi, nous voilà placés face à notre propre création. Nous sommes tous à présents dans le loft, observateurs de nous-mêmes dans ces instants. Observateur et acteur de notre propre médiocrité, individuelle et collective, mais aussi de nos forces de résilience et d’humanité, individuelle et collective.
Nous sommes donc d’abord confinés dans un corps, hébergés sur des îlots géographiques délimités par des reliefs, des fleuves, des zones inhospitalières qui ont conditionné notre existence et notre subsistance, et enfin, sur une planète dont la forme est délimitée et les ressources, finies. Pourtant cette histoire ne s’arrête pas à la planète terre. Quelque chose, en nous, et ce depuis la nuit des temps, regarde les étoiles. Qu’est ce qui peut donc pousser des hommes à déployer une telle énergie et une telle ambition à aller sur une autre planète, invivable, pour se sentir moins confiné ? Quelque chose qui pousse à chercher ailleurs ce que nous pensons faire défaut ici-bas. Un élan puissant qui nous déchire silencieusement et inconsciemment tant cette quête est profonde. Elle vient du fond des âges. C’est le moteur de notre inventivité, de notre créativité, de notre besoin inaltérable de liberté. Mais que veut dire être libre dans un corps qui nous confine dans des limites spatiales, vitales, des stress organiques, des instincts, des addictions, dont nous souhaiterions pouvoir nous séparer bien souvent, et auxquelles nous sommes en même temps très attachés ?
« Le Monde entier aspire à la liberté, et pourtant chaque créature est amoureuse de ses chaînes. Tel est le premier paradoxe et l’inextricable nœud de notre nature. » Sri Aurobindo (5)
Nous souffrons avant tout de cette ambivalence de la condition humaine, entre un élan de liberté qui vient d’au-delà et d’en-deçà de notre conscience, et de la condition incarnée qui nous donne vie et mouvement sur cette planète tout en nous assujettissant à de nombreuses conditions vécues comme limitantes. Notre élan de liberté se voudrait inconditionnel. Pourtant les conditions de notre biologie et de la finitude de la planète s’y interposent. Aussi pourquoi nous battons nous autant aux quatre coins du monde pour des concepts que nous savons si ambivalents ? Pourquoi n’osons-nous pas admettre que la première de nos fraternités est celle de notre condition incarnée ? Nous sommes d’abord frères et sœurs de cette souffrance que nous partageons tous. Celle de vivre confinés dans un corps de chair dans lequel nous nous sentons contraints, sous « pression ». Oser l’admettre c’est peut-être commencer à envisager une fraternité factuelle et non plus conceptuelle. Qui peut nous permettre de commencer à envisager une acceptation de cette condition...
Certains individus remarquables tels que Nelson Mandela ont réussi à transcender cette condition, en faisant de leur confinement le creuset de leur libération. Mandela, après vingt-sept années d’enfermement, trouve la réponse à l’expression d’une des grandes oppositions dans le monde, l’Apartheid. Il trouve l’espace de neutralité capable de résoudre cette dualité et répond ainsi à cette quête effrénée de solutions extérieures, par l’accueil de sa propre lumière intérieure (6), lui conférent la capacité de neutralité (7) face à cet enlisement. Il a résolu « l’inextricable nœud de notre nature » pour reprendre les mots de Sri Aurobindo, l’équation impossible à résoudre. Ceux qui ne l’ont pas résolu, continuent de construire des engins toujours plus sophistiqués pour s’enfuir de ce confinement, d’accumuler connaissances et données de manière maladives dans une marche en avant d’où le sens est absent, tandis que d’autres, en chemin, regardent en eux-mêmes en lâchant prise pour accueillir et dissoudre ces barrières invisibles sources de tous nos maux, dans une recherche de dépouillement.
La vie nous fait peur par l’inconnu dans lequel elle nous invite à plonger
"La peur n'est pas réelle. Le seul endroit où la peur peut exister, c'est dans nos pensées concernant l'avenir. C'est un produit de notre imagination qui fait naître des peurs qui n'existent pas dans le présent et peut être que jamais elles n'existeront. Le danger est bien réel, mais la peur est un choix." |
Citation tirée du film After Earth avec Will Smith.
Nos sociétés sont pilotées par la peur. La peur est essentiellement la réaction à ce qui ne nous est pas connu ou au souvenir ou à la projection que l’on a d’événements douloureux tant physiquement, que psychiquement. Par exemple si on observe les grandes peurs qui hantent l’humanité comme la mort ou la maladie, on voit à quel point la frustration de ne pas pouvoir contrôler ces événements, pourtant naturels et partie intégrante de notre condition biologique, nous fait violence et nous fait peur car ils sont porteurs d’inconnu et de mémoires de souffrance. On peut ajouter à cette liste la naissance, tant le processus de la gestation a historiquement toujours été entouré dans l’histoire humaine de grandes peurs, et de tentatives répétées de contrôle. Ce processus de la gestation qui se passe dans le noir, à l’abri de notre regard, a toujours été une violence pour les « mâles » qui a conduit à des comportements terribles et qui continuent de diriger les protocoles de la naissance comme une somme de risques à contrôler avant que d’être appréhendée comme une grâce. Ces trois événements expliquent à eux seuls la surmédicalisation de nos sociétés désespérées, qui tentent de se rassurer en contrôlant ces processus. C’est un élan vital, un cri sourd, pour conjurer cette frustration, ce confinement, dans le sens de l’impuissance que nous ressentons face à ces expressions de la vie. En cela, le Transhumanisme et l’eugénisme sont les voies que l’Occident a trouvé, siècle après siècle, pour tenter de contrôler cette condition subie, la naissance par le contrôle des gênes, la maladie par l’aseptise, la mort par le transfert de la conscience dans un réseau de neurone artificiel (8).
D’autres civilisations poursuivent leur chemin propre, pas plus glorieux, mais différent.
Extrait : « Ça fait longtemps que je dénonce le déni de la mort qui pèse sur nos sociétés. Nous prenons conscience actuellement de nos vulnérabilités face à la mort. Et nous nous retrouvons avec des angoisses face à cette prise de conscience. Cette prise de conscience brutale que nous sommes mortels change notre rapport à la mort. » Marie de Hennezel, France Culture, 27/04/2020 (9)
Pour autant, l’Occident n’est pas irrigué que par cette vision mécaniste du monde. Ses racines spirituelles sont profondes. Et ce sont par conséquent deux approches radicalement opposées qui cherchent à transcender cette condition, soit par le contrôle de toute chose et de toute vie, soit en accueillant cette ambivalence, en cultivant la paix intérieure plutôt que la lutte contre, par l’intégration plutôt que la séparation, un espace de neutralité capable de réconcilier les éternels opposés.
L’hospitalité du jardinier
Cette parenthèse nous offre l’opportunité de cultiver notre jardin, qu’il soit familial, domestique, ou notre propre intériorité. Et de questionner depuis ce jardin intérieur notre relation au monde, à l’autre, la gestion de nos interdépendances. Ceci m’évoque un livre de Gilbert Vincent (10) qui me touche profondément, dont je partage avec vous la 4ème de couverture.
« Quantité de textes, différents de statut littéraire et d’époques, donnent au lecteur de comprendre que l’hospitalité est la manière à la fois la plus ordinaire et la plus éminente à travers laquelle les hommes assument leur commune humanité. Les textes ici exposés – mais aussi ceux qui mettent en scène les échecs de l’hospitalité – montrent, de multiples façons, que l’accueil de l’inconnu, de l’étranger, est la pierre de touche de la qualité du « chez soi », individuel et collectif. Vieille leçon qu’il convient d’entendre toujours à nouveau, en particulier quand, comme aujourd’hui, l’étranger est perçu comme une menace, quand la mondialisation des échanges va de pair avec la construction effrénée de murs-frontières érigés pour tenir à l’écart les plus pauvres des populations ! »
Hospitalité : la naissance symbolique de l’Humain
Tous ces concepts d’accueil, d’inconnu, d’étranger, de « chez soi », d’individu, de collectif, se font écho. Aussi, que veut dire l’Hospitalité en ces temps troublés ? Bientôt, nous allons rouvrir notre porte au monde environnant, réembrasser le monde. Avec quelle attitude, avec quelles qualités de cœur allons-nous le faire ? Avec quelles peurs, quelles appréhensions ? Serons-nous hospitaliers ? Ou laisserons-nous notre porte fermée ou seulement entre ouverte ?
Déconfinement : libération ? nouvelle confrontation ? ou saut dans le vide ?
Le déconfinement pourrait se révéler comme un long processus de réouverture au monde, comme un nouveau-né qui, avec une conscience renouvelée par un long sommeil, redécouvre avec émerveillement son corps, ses muscles, sa vue, sa respiration, sa relation à l’autre. Comme une première fois, la conscience en plus. Conscience de notre vulnérabilité, mais conscience aussi que l’autre est nécessaire à la marche du monde, qu’il m’est nécessaire, par la richesse de sa différence. Chacun dans ce processus de redécouverte confrontera ses peurs, de nouveau, une à une, et pourra les transcender ou les fuir. Les laisser passer à travers soi ou se recroqueviller. C’est une aventure étrange qui nous attend. Mais pour ceux qui oseront leur fragilité, leur divergence, qui regarderont leurs peurs en face, beaucoup plus réelle et authentique que le rêve de toute puissance dont nous sortons à peine encore groggy, de petits miracles pourraient bien advenir, individuellement et collectivement. Etes-vous prêts à accueillir ces miracles ?
« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi. »Dune, Frank Herbet (11) |
Bon déconfinement, bonne respiration, bonne naissance à Soi, bonne naissance au monde.
Notes :
- Oxydation : Le stress oxydatif consiste en une attaque de radicaux libres de nos structures moléculaires. Un radical libre est une espèce chimique possédant un électron célibataire sur sa couche périphérique et qui de part cette instabilité va chercher à se lier à un autre électron célibataire pour former une paire. C’est un système qui est physiologique, le radical libre est détruit par le système antioxydant. Toutefois, en cas d’agression de l’organisme (par des substances chimiques, radiations, stress émotionnel...) la cellule est perturbée dans son fonctionnement et produit plus de radicaux libres. En cas de défense anti-oxydante insuffisante, l’excès de radicaux libres va attaquer les structures moléculaires de la cellule et induire de l’inflammation.
- Livre « Jamais seul : ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations », Marc-André Selosse, Actes Sud, 2017.
- René Girard, Le Bouc émissaire, Grasset, 1982.
- De quelle couronne s’agit-il ? Annick de Souzenelle, 2020, texte complet téléchargeable ici https://arigah.com/de-quelle-couronne-sagit-il/
- Livre « De la Grèce à l’Inde. Héraclite, Aperçus et pensées, La Mère » – Sri Aurobindo, Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1976.
- Nelson Mandela – Peur de notre propre lumière - https://www.inspirant.fr/nelson-mandela-peur-de-notre-propre-lumiere.html
- Voir les travaux de Katie Byron sur la capacité de neutralité. « The Work ». https://thework.fr/ - Livre « Aimer ce qui est », Katie Byron, 2018. « Ce n'est pas la réalité qui nous fait souffrir, nous dit Byron Katie, mais nos pensées sur la réalité. »
- Projet 2045 Initiative : projet de développement d’une immortalité cybernétique en introduisant une nouvelle ère pour l’espère humaine avec des corps holographiques et le transfert de conscience dans un cerveau artificiel. Étonnamment, ce projet a reçu le soutien et la bénédiction du DalaÏ Lama. Site officiel : http://2045.com/
- Marie de Hennezel, France Culture, 27/04/2020, Durée : 34’ https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/marie-de-hennezel-est-linvitee-des-matins Livre « Et si vieillir libérait la tendresse» In Press, 2019
- Livre « Hospitalité : la naissance symbolique de l’Humain », Gilbert Vincent, 2015, Ed. Université de Strasbourg – Collection Essais
- La Litanie contre la Peur est une commande mentale tirée de la saga Dune, œuvre majeure de science-fiction de Frank Herbet. C’est l’occasion en cette fin de confinement de lire ou relire Dune. Ou encore de voir ou revoir le film très inspiré de David Lynch adapté de cette œuvre. Une nouvelle adaptation doit voir le jour en 2020 co-écrit et réalisé par Denis Villeneuve.