Rappel des procédés les plus connus de purification de l'eau
Vous trouverez dans cet article un entretien de 2012 avec Frédéric et Christian Gana sur l'approche de l'eau de Navoti et les choix qu'ils ont fait parmi les nombreuses solutions techniques de filtration et dynamisation de l'eau.
Dans la deuxième partie, vous trouverez la description des procédés de filtration de l'eau les plus connus.
Nos choix et notre approche pour l'obtention d'une eau saine et vivante
Entretien avec Christian et Frédéric GANA de NAVOTI (date : 5/01/2012)
"Après avoir expérimenté l’osmose inverse durant de nombreuses années, nous sommes revenus à une filtration plus simple et moins complète. Nos réflexions sur le «vivant» nous conduisent aujourd’hui à accorder une grande importance aux qualités biophysiques de l’eau (structuration, dynamisation, résonance, mémoire informationnelle), et à modérer la pression que l’on met sur elle pour la vider de sa substance, quand bien même une partie de celle-ci est indésirable. La pureté n’existe pas dans la nature. Nous cherchons à nouer avec l’eau une relation plus équilibrée, en correspondance avec le concept d’homéostasie, ce processus dynamique qui tend vers l’équilibre et qui est à la base de l’évolution des systèmes vivants. Il nous semble essentiel de développer les qualités humaines qui permettent d’accéder à une juste relation à l’eau, donc à la Nature. Tourner notre regard vers les propriétés particulières de l’eau en nous et en dehors de nous, nous apparaît comme le meilleur chemin de compréhension de cet Élément si mystérieux. Outre ces questions d’ordre philosophique, des raisons plus objectives s’imposent à nous :
> Les travaux du Professeur Jacques Benvéniste ont démontré que la mémoire de l’eau, donc la signature électromagnétique des éléments qui l’ont traversée, peut être aussi impactante pour les organismes vivants que les molécules elles-mêmes. Ce qui veut dire que face à une eau pure sur un plan physico-chimique mais dont la mémoire conserverait la trace de polluants, l’organisme réagirait tout aussi négativement que s’ils étaient encore présents physiquement dans l’eau.
Il nous faut donc aussi réfléchir sur les moyens adaptés pour traiter ce type d’informations qui à la longue, comme l’a démontré en son temps le Pr. Jacques Benveniste, et plus récemment le Pr. Luc Montagnier qui a confirmé et poursuivi ses travaux, et auquel il a rendu un vibrant hommage, sont aussi nuisibles, voire plus pernicieuses, que les particules elles-mêmes.
> Une eau vidée de sa substance va chercher à se rééquilibrer, donc à s’emplir de nouveau. C’est ce qu’une eau «vide» va réaliser en soutirant à l’organisme du buveur les minéraux et autres éléments dont elle est ainsi dépourvue. Cela pourrait entraîner une déminéralisation progressive. Pour notre part, nous souhaitons conserver à l’eau sa minéralité et améliorer sa biocompatibilité par des processus de dynamisation appropriés, en particulier par l’usage du vortex."
Parmi tous les dispositifs qui existent sur le marché, lesquels avez-vous choisi de proposer ?
"Pour la filtration, que nous considérons comme la première étape «physique» de purification de l’eau, nous avons choisi des dispositifs à la portée de tous, présentant un rapport efficacité/prix très intéressant. Ainsi, nous proposons un purificateur d’eau sur évier à base de charbon actif et un purificateur pour le bain et la douche, tous deux simples à installer et sans plomberie.
Assumant le fait qu’il demeure une partie des polluants dans l’eau résultant d’une filtration par charbon actif, nous nous sommes donc concentrés sur sa revitalisation et sa dynamisation selon des procédés naturels inspirés par l’école autrichienne-suisse-allemande (Viktor Schauberger, Theodor Schwenk, Johann Grander, Rudolf Steiner, Roland Plöcher, Alexander Lauterwasser...). Notre approche consiste donc à filtrer l’eau de telle façon que ce soit soutenable sur le plan financier, éthique, physique et biophysique et par ailleurs, à permettre la stimulation du système immunitaire afin qu’il puisse s’adapter et répondre aux signaux engendrés par la présence des particules et informations qui restent encore dans l’eau.
C’est un processus basé sur l’intelligence du vivant plutôt que sur la peur. L'eau nous invite à la relation, dans le vivant en nous et en dehors de nous, et cette relation ne peut être vivante que si elle est empreinte de confiance. Si nous agissons depuis la peur, quelle relation entretenons nous avec elle ? C'est la raison pour laquelle nous n'avons jamais adhéré à des technologies trop invasives comme l'osmose inverse pour une eau de boisson quotidienne. Faut-il nécessairement vider l'eau de sa substance pour être en bonne santé ? Nous ne le pensons pas.
Nous considérons que la base pour disposer d’une eau de boisson saine et vivante est l’association «purificateur d’eau et carafe à vortex». Nous disposons ainsi d’une eau dynamisée, oxygénée et neutre au niveau de l’information qu’elle contient. Ensuite, libre à chacun d’y mettre l’information dont il a besoin. C’est là qu’interviennent les Prills, les Pearls, la shungite, on encore l’OLI-DYN et le Cleanergy."
Description des procédés de filtration de l'eau les plus connus
Filtration par membrane micro-poreuse
On va retrouver dans cette catégorie les membranes de filtration poreuses avec des pores de l’ordre de 0,1 à 10 μm pour la microfiltration, 10 nm à 1 μm pour l’ultrafiltration, quelques nm pour la nanofiltration et une structure dense pour l’osmose inverse.
Les structures les plus grossières vont servir à retenir les sédiments comme le sable, les boues, les algues, et autres particules en suspension dans l'eau. Ces cartouches se placent généralement en amont du circuit d'eau, afin de protéger tous les matériels en aval.
Filtration par céramique
Parmi les membranes micro-poreuses les plus utilisées on retrouve les cartouches en céramiques dont le procédé est basé sur la microfiltration. Le seuil de coupure varie de 0,1 à 0,2 micron ce qui constitue une barrière pour retenir toutes les impuretés en suspension ainsi que la quasi-totalité des bactéries et parasites protozoaires. L’efficacité contre les virus a été aussi vérifiée mais ne peut être garantie à 100%. Le système permet de délivrer une eau propre à la consommation humaine.
En cas de turbidité de l’eau à traiter, les membranes céramiques se colmatent, ce qui a pour conséquence une diminution du débit. Il est donc nécessaire dans ce cas de procéder régulièrement au nettoyage à la brosse des cartouches filtrantes accompagné d’une légère désinfection à l’eau de javel.
Celles-ci ne s’altèrent pas dans le temps et peuvent donc être utilisées pendant plusieurs années.
Les membranes céramiques ne s’altèrent pas avec le temps et offrent ainsi un grand niveau de sécurité pendant plus de 20 ans si l’on procède régulièrement à leur lavage.
Lorsque la céramique est complétée de charbon actif, sa durée est réduite à celle du charbon actif, soit 6 mois à un an.
Principaux avantages et inconvénients
a) Avantages
Maintenance réalisable par l’utilisateur. Elimine presque l’intégralité des maladies présentes dans les eaux stagnantes. Des dispositifs rudimentaires peuvent être fabriqués localement dans les pays en développement. Les systèmes mobiles sont utilisables par les voyageurs.
b) Inconvénients
Ne peut être utilisé que sur des eaux relativement peu turbides pour ne pas colmater trop rapidement le filtre. Risque de contamination de l’eau stockée si elle n’est pas un peu chlorée.
Source : https://wikiwater.fr
Filtration Aragon
Le matériau Aragon a été inventé par l'entreprise Geyser, leader de la filtration de l'eau en Russie. C'est une membrane dont la porosité varie de 0,05 micron (ultra filtration) à 0,4 micron (micro-filtration) selon les modèles de cartouches. Elle est constituée d'un matériau polymère globuleux à longue durée de vie dont la structure labyrinthique piègent les polluants les plus divers, y compris les particules radioactives.
Le matériau filtrant a une surface de 500 m2/g et toute la surface est active. Elle est donc plus de 20 fois plus efficace que tout autre matériel.
Le champ électrique du polymère attire et neutralise les virus et bactéries de charges opposées. L’argent présent dans le matériau, sous forme stable et non lavable, inhibe la croissance des micro-organismes.
Selon les modèles de cartouches et la dureté de l'eau à traiter, la membrane Aragon peut être complétée de charbon actif et/ou de résines.
Une autre particularité du matériau Aragon est qu'il est dit "quasi-adoucissant" car il transforme 30% du calcaire de l'eau en aragonite, une forme du calcaire non incrustante et assimilable par l'organisme que l'on retrouve dans la composition des coquilles des crustacés.
Filtration par charbon actif :
Le charbon est une substance qui depuis longtemps est utilisée pour adsorber (fixation superficielle d’un gaz ou d’un liquide) les impuretés. Une cartouche de charbon actif peut adsorber des milliers de différents produits chimiques. Le charbon actif est un carbone qui a une légère charge électrique positive le rendant attirant aux produits chimiques et aux impuretés. Pendant que l’eau traverse le charbon actif, les ions négatifs des contaminants sont attirés sur la surface des granules de carbone.
Les filtres de charbon actif enlèvent/réduisent beaucoup de produits chimiques organiques volatils, pesticides et herbicides, comme le chlore, le benzène, le radon, les dissolvants et d’autres produits chimiques synthétiques trouvés dans l’eau de robinet. En outre, les filtres de charbon actif en bloc retiennent les particules jusqu’à 0,5 micron, y compris le Giardia et le Cryptosporidium.
Les filtres de charbon actif ne parviennent généralement pas à éliminer les contaminants inorganiques ou les métaux dissous tels que des minéraux/sels (dureté de l’eau), l’arsenic, l’amiante, le chrome, le cuivre, le fluor, le mercure, le nickel, les nitrates/nitrites, le sélénium, le sulfate, le thallium... L’élimination de ces contaminants exige un système de filtre d’eau par KDF (neutralisation des métaux lourds), osmose inverse ou un distillateur adapté.
Filtration par osmose inverse :
L’osmose inverse est un phénomène uniquement physique basé sur la pression osmotique. Le procédé consiste à presser l’eau à travers une membrane semi-perméable qui ne laisse passer quasiment que les molécules d’eau tout en retenant les autres éléments (désirables et indésirables), qui eux, s’écoulent à l’égout avec l’eau de rejet. Ce procédé peut être comparé à l’épuration qu’effectue nos reins.
La membrane d’osmose, véritable clé de voute du système d’osmose inverse permet de supprimer des particules aussi petites que des ions. Les pores d’une membrane d’osmose inverse sont approximativement de la taille de 0,0005 micron (les bactéries sont de l’ordre de 0,2 à 1 micron ; les virus sont de l’ordre de 0,02 à 0,4 micron).
Une fois osmosée, l’eau a des caractéristiques particulières. Voici quelques chiffres la définissant :
- Une suppression de 99,99% des bactéries de l’eau
- Un ph de 7 pour une eau pure à 25°
- Une oxydo-réduction de 22 rH2
- Une résistivité > 30 000 Ohms
- Un taux de nitrates de 0 mg/l assuré
Source : https://www.une-eau-pure.com/