Les lits électriques médicalisés quels sont les dangers ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les personnes hospitalisées ou en EHPAD dormaient généralement mal, avaient souvent des difficultés de récupération, développaient parfois d’autres symptômes que ceux qui les avaient amenés à l’hôpital ou dans un lieu d'hébergement pour personnes dépendantes ? Et si cela provenait (tout ou en partie) des lits électriques médicalisés dans lesquels elles sont allongées nuit et jour ?

Certaines technologies impactent notre intégrité bien que leur vocation initiale soit bienfaisante. Elles peuvent générer des effets indésirables, préjudiciables au bien-être et à la santé.

C’est ce que nous avons pu constater lors d’études d’environnement électromagnétique que nous effectuons chez les particuliers mais aussi dans les établissements médicaux et médico-sociaux.

Car ces techniques et matériels, générateurs et vecteurs d’ondes électromagnétiques ne sont pas sans interactions avec le corps humain, aux niveaux de sa physiologie, son énergie vitale, son niveau de stress et sa capacité à conserver ou retrouver la santé.

Nous tenons à partager avec vous les fruits de nos constatations sur le terrain et de nos analyses, enrichis des connaissances et expertises de professionnels de santé, et d'autres spécialistes en électricité, électronique, biologie, biophysique. Nous partageons ces constatations en tant que technicien formé à la mesure physique des rayonnements électromagnétiques qui accompagnons depuis 2006 les personnes électrosensibles intolérantes aux ondes électromagnétiques artificielles. Nous ne sommes pas nous-mêmes médecin et cet article ne remplace aucunement un diagnostic médical. Si vous êtes malade, consultez votre médecin.

La santé des personnes alitées dans des lits électriques médicalisés dégradée

De par la multiplicité des équipements et des appareils qui nous entourent, tant sur notre lieu de vie qu’au travail, nous sommes soumis à un brouillard d’ondes qui nous enveloppe et traverse tous nos tissus corporels.

Mais si une forte majorité d’entre nous ne se trouve pas dans l’obligation de le subir, ce n’est pas le cas d’une catégorie de personnes qui dorment, voire vivent nuit et jour dans des lits électriques ou médicalisés, en raison de douleurs, d’un état de faiblesse, de perte de mobilité ou d’autonomie.

Tels des lanceurs d’alerte, nous souhaitons aujourd’hui attirer l’attention sur ces centaines de milliers de personnes, en souffrance, qui ne peuvent se soustraire à ces champs électromagnétiques.

Car placer un malade dans un lit électrique pour son confort ou sa guérison peut se révéler contre-productif, par ignorance, si ce lit n'a pas de prise de terre.

Nous tenons à vous expliquer pourquoi, afin que les choses changent, pour la santé de toutes ces personnes concernées actuellement, et celles à venir.

On vous explique

Dans le cas de lits électriques de classe 2 (sans prise de terre) utilisés dans les hôpitaux, autres structures médicalisées ou à domicile, la structure métallique du lit attire le champ électrique environnant. Cette charge électrique, qui ne peut s’évacuer faute de mise à la terre, génère un champ électrique permanent sous l'usager, l'exposant ainsi de façon prolongée voire chronique à une pollution pro inflammatoire.

Divers accessoires médicaux positionnés aux pieds des patients (moteur pour matelas à air), ou sur eux directement (assistance respiratoire nocturne) s'ajoutent souvent à ce rayonnement. L’usager se retrouve ainsi cerné par ce champ électrique. 

Bien que de faible intensité, ce champ électrique est réellement impactant pour la santé et sa permanence ajoute encore à la nocivité.

Cette situation cumule donc 2 « critères d’alarme », qui viennent s’ajouter à l’état de santé fragilisé des usagers :

• La chronicité de l’exposition,
• L’intensité significative du champ électrique, qui génère une tension corporelle atteignant jusqu'à 12 volts (alors qu’elle devrait être de 0 volt ou en tout cas inférieure à 1 volt dans une zone de repos selon le référentiel de la Baubiologie SBM 2015).

Quels sont les effets néfastes des lits électriques médicalisés sur la santé ?

Les effets suivants, préjudiciables à la santé ou au rétablissement des personnes alitées, sont observés :

• Dégradation de la qualité du sommeil,
• Augmentation de l’état inflammatoire, consécutive au stress oxydatif majoré, généré par les ondes électromagnétiques,
• Impact sur l’activité cardiaque, avec modification de l’électrocardiogramme, avec possiblement la génération d'arythmie cardiaque ou de tachycardie.

Ces effets des ondes électromagnétiques ont été constatés et mesurés par des examens biologiques et médicaux lors d’études scientifiques sérieuses. Voir la bibliographie à la fin de notre livre blanc.

L’incompatibilité des ondes électriques avec notre corps

Une large partie du fonctionnement du corps humain repose sur des signaux et des échanges de type électrique :

• la contraction musculaire,
• les battements de notre cœur,
• les transmissions nerveuses (motrices et sensitives),
• la structure de notre hémoglobine au sein de tous les globules rouges de notre sang, qui contient un atome de fer.
• les membranes naturellement polarisées de chacune nos cellules (soit entre 30 000 à 70 000 milliards de cellules chez un homme adulte),
• les canaux calciques voltage dépendant qui déclenchent le passage d'ions calcium de l’extérieur à l'intérieur de la cellule,
• les méridiens d'acupuncture qui sont des zones d'impédance électrique particulières tout le long du corps.

Mais ce qui fait de l’homme un être bioélectrique, c’est aussi sa forte proportion en eau (60 à 70 %). Cela le rend semblable à un méga dipôle électrique réagissant avec le champ électrique environnant, générant alors une « tension induite corporelle » lorsque nous ne sommes pas connectés à la terre (pieds nus dans l'herbe pour faire simple !).

Une proximité quotidienne du corps avec ces champs électriques ne peut pas être sans impact sur la santé.

D’autant plus que ces deux systèmes électriques ne carburent pas au même régime électrique : les cellules du corps fonctionnent en courant continu, l’électricité domestique fonctionne en courant alternatif à 50Hz en France, 60Hz aux USA.

Ceci induit un stress physiologique obligeant nos cellules à s’adapter en permanence et fatigant notre système immunitaire. La chronicité de l’exposition menant in fine à de la fatigue, un stress oxydatif, parfois jusqu'à l'épuisement, et dans certains cas à la rupture. C'est ce qui est observé chez les personnes souffrant d'électro hypersensibilité.

Un véritable enjeu de santé publique

Le nombre de lits médicalisés électriques dans les diverses institutions du système de santé en France est grandissant.

Loin d’être anecdotique, c’est maintenant plus d’un million de personnes concernées.

Et pourtant, cette exposition à un facteur pro-inflammatoire est toujours ignorée par les personnels soignants, non formés à ces enjeux, et par les fabricants eux-mêmes qui respectent simplement les normes de fabrication qui s'imposent à eux, normes qui ne considèrent pas les enjeux d'une exposition chronique à des champs de faible intensité.

Des normes qui ne protègent pas vraiment

Les normes existent pour nous protéger d'un arrêt cardiaque ou pulmonaire, c'est à dire d'un événement de type choc électrique qui entraînerait des effets biologiques aigus.

En ce qui concerne les champs électromagnétiques (CEM), les normes en vigueur ne nous protègent donc pas dans cet environnement chargé en ondes par l’omniprésence d’appareils et équipements émetteurs variés. Les valeurs limites d’exposition, établies en 1998, concernent une exposition ponctuelle de 6 minutes. Ni l'effet cocktail, ni l'exposition prolongée, ni l'exposition nocturne, ni la prise en compte des personnes fragiles (femmes enceintes, bébés, enfants, personnes âgées, personnes immunodéprimées) ne sont considérés.

Comme reconnu par l’Europe (2016) et l’Anses (2019), les normes actuelles en matière de prévention face aux champs électromagnétiques non ionisants sont obsolètes, car elles ne prennent pas en compte l’exposition chronique et cumulative. 

C’est pourquoi les bilans effectués par Navoti se basent sur les valeurs seuils plus exigeantes du référentiel de la Biologie de l’habitat (ou Baubiologie SBM-2015).

Comment peut-on se protéger ?

Voici une première possibilité, simple et efficace, permettant de limiter l’exposition au champ électrique parasite du lit électrique ou de tout type d'appareil de classe 2 (non mis à la terre) : débrancher le lit électrique, notamment durant la période de sommeil (nuit, sieste). Je vous invite à le faire si vous êtes concernés dès ce soir ! C'est la solution la plus évidente, supprimer la pollution. Mais on perd l'usage mécanique du lit donc ce n'est pas adapté partout, et à fortiori pour les personnes en forte perte d'autonomie.

L'autre solution est de mettre une partie métallique du lit à la terre. Nous développerons ces autres solutions correctives dans un prochaine article. Et nous vous divulguerons les mesures détaillées collectées avant et après leur mise en place. C’est édifiant !

Nous espérons sincèrement vous avoir sensibilisés à cette problématique alarmante qui touche, a touché ou touchera fort probablement un membre de votre famille ou de votre entourage proche, dont l’état de santé nécessite une hospitalisation ou l’usage d’un lit médicalisé à son domicile ou dans une autre structure d’hébergement.

Aidez-le à aller mieux et à moins souffrir durant cette période. Débrancher son lit (en accord avec le personnel médical bien sûr) et adopter les bonnes pratiques d'hygiène électromagnétique en éloignant tous les appareils émetteurs, voire en éteignant ceux qui ne sont pas utilisés.

Et aidez-nous à diffuser ce message. Partagez largement sur vos réseaux afin qu’un maximum de personnes prennent connaissance de ces risques et que de réelles mesures de protection de notre santé émergent rapidement.