Les nouvelles sources de pollution électromagnétique : Compteurs communicants (Linky, etc.), objects connectés
Chaque jour, de nouvelles sources de pollutions électromagnétiques s'invitent à cette expérience globale à ciel ouvert à laquelle la population mondiale est soumise.
Petite mise à jour des nouveaux arrivants afin de mettre en place les bonnes solutions pour réduire son exposition aux ondes.
Les compteurs communicants :
Un compteur communicant est un compteur disposant de technologies dites AMR (Automated Meter Reading) qui mesure de manière détaillée et précise, et éventuellement en temps réel, une consommation d'électricité, d'eau ou de gaz. La transmission des données s'effectue par ondes radio ou par courants porteurs en ligne (CPL) au gestionnaire du réseau de distribution chargé du comptage.
Ce qui est contesté dans l'installation de ces compteurs est à la fois l'augmentation des ondes auxquelles la population va être exposée dans son ensemble, et la pollution de l'électricité elle-même dont le signal sera "chargée" par les radiofréquences liées aux informations dont l'électricité va servir de véhicule. On parle là de concept d'électricité sale, ou "dirty electricity", qui a des conséquences sanitaires significatives.
L'autre partie plus politique, est la sécurité des données "personnelles" qui transitent sur l'électricité et la propriété de ces données qui permettent de connaître vos usages, habitudes de consommation de manière très précise. Du pain béni pour les entreprises commerciales qui n'attendent qu'une chose, mieux vous connaître, pour pouvoir cibler toujours plus précisément leurs offres commerciales. Là, on parle de Big Data, et qui mieux qu'EDF/ERDF, GDF, et les distributeurs d'eau peuvent mieux collecter vos données personnelles ? Puisque chaque maison dispose d'un compteur. C'est la possibilité pour ces entreprises d'accéder à des données qui concernent toute la population et non plus des échantillons de personnes.
Un article de la CNIL sur les compteurs communicants :
http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/energie-6-choses-a-savoir-sur-les-compteurs-communicants/
La page dédiée aux compteurs communicants (eau, gaz, électricité) de Robin des toits :
http://www.robindestoits.org/Compteurs-dits-intelligents-eau-gaz-electricite_r124.html
Article d'Alternative Santé sur les dangers du Linky :
http://www.alternativesante.fr/ondes-electromagnetiques/pourquoi-il-faut-refuser-linky-le-nouveau-compteur-d-edf
Les objects connectés :
Définitions des objets connectés, de l’Internet of Things (IoT) et de l’Internet des Objets (IdO)
extrait de : http://www.objetconnecte.net/histoire-definitions-objet-connecte/
Toutes ces notions se mélangent un peu, pas vrai ? Et il est souvent difficile d’établir avec précision à partir de quand un objet et connecté et à partir de quand débute l’Internet des Objets. Parfois raccourci en IdO, ou plus souvent en IoT (Internet of Things), ce concept représente l’expansion du réseau Internet à des objets et/ou des lieux du monde physique. L’Internet des Objets désigne la « connexion » de ces objets à un réseau plus large, que ce soit directement (par Wi-Fi par exemple), par l’intermédiaire du smartphone de l’utilisateur (souvent via une connexion Bluetooth) ou grâce à des protocoles de communication qui leur sont propres, et qui permettraient aux objets de communiquer entre eux (les protocoles domotiques comme Z-Wave ou Zigbee étant ce qui s’en rapproche le plus). C’est ce type d’objets 2.0 que nous appelons objets connectés.
Le terme d’Internet des Objets ne possède pas encore de définition officielle et partagée, qui s’explique par le fait que l’expression est encore jeune et que le concept est encore en train de se construire. Néanmoins, nos lectures connectées nous ont permis de mettre la main sur une définition que nous trouvons pertinente :
« L’Internet des Objets est un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et unifiés, et des dispositifs mobiles sans fil, d’identifier directement et sans ambiguïté des entités numériques et des objets physiques et ainsi de pouvoir récupérer, stocker, transférer et traiter, sans discontinuité entre les mondes physiques et virtuels, les données s’y rattachant. »
Top 4 des dangers de l'internet des objets :
http://www.objetconnecte.com/infographie-top-4-des-dangers-de-linternet-des-objets/
Les puces RFID :
Les puces (également dénommée étiquette ou tag) RFID (Radio Frequency IDentification) permettent d’identifier et de localiser des objets ou des personnes. Elles peuvent être utilisées dans différents domaines, tels que la gestion des stocks, la logistique, les transports ou la lutte contre la contrefaçon. En raison de leur taille très réduite, d’une information souvent insuffisante des personnes et de la possibilité de les lire à plusieurs dizaines de mètres, leur utilisation soulève de nouveaux enjeux en termes de vie privée. En effet, si tous les objets de la vie quotidienne deviennent « taggués », il est alors possible de tracer les individus dans tous leurs actes. Les CNIL européennes ont donc rendu un avis concernant l’utilisation de ces puces RFID et la Commission européenne préconise également la réalisation d’une évaluation d’impact sur la vie privée en cas d’utilisation de puce RFID en vue d’évaluer les incidences de leur mise en œuvre sur la protection des données à caractère personnel et le respect de la vie privée.
Qu'est ce qu'une puce RFID ?
Une puce RFID (ou NFC - Near Field Contact) est une puce informatique couplée à une antenne lui permettant d'être activée à distance par un lecteur et de communiquer avec ce dernier.
La grande majorité des puces RFID ne dispose pas d'alimentation en énergie. Ce type de puces est alimenté à partir du lecteur par l'intermédiaire de l'antenne de la puce : le lecteur envoie un signal électromagnétique à la puce, ce qui la " réveille " et lui fournit assez d'énergie pour communiquer avec le lecteur concerné.
Les puces les plus basiques ne possèdent pas de capacité de traitement. Elles ne peuvent que transmettre au lecteur un numéro d'identification. Ce numéro permettra par exemple, dans un entrepôt, de suivre un objet (comme par exemple une palette) sur lequel la puce est placée. D'autres puces intègrent des fonctions de chiffrement avancées et sont capables de s'authentifier ou bien d'authentifier le lecteur qui cherche à les lire. Elles peuvent être utilisées par exemple dans le contexte de la lutte contre la contrefaçon.
Les standards de communication utilisés par ces puces sont très diversifiés : ils permettent des lectures à des distances plus ou moins importantes, de quelques centimètres à quelques dizaines de mètres.
En fonction de leurs capacités, ces puces peuvent couter de 5 centimes d'euros à quelques euros pièce.
Comment sont-elles utilisées ?
Chacun d'entre nous utilise ce type de puces, puisqu'elles sont présentes dans de nombreux objets de la vie quotidienne, tels les titres de transports (passe Navigo ou carte Vélib), les cartes bancaires, les passeports électroniques, les badges d'accès aux immeubles, les clés sans contact des voitures. Elles sont également utilisées dans la logistique pour la gestion des bagages dans les aéroports ou des stocks dans les magasins ou encore dans la lutte contre la contrefaçon. .
D'autres applications sont également envisageables ou déjà en cours de déploiement. Par exemple, les puces permettront sans doute de connaître instantanément le contenu d'un caddie au supermarché.
Certaines maternités équipent aussi les nouveau-nés de bracelets RFID, afin d'alerter le personnel en cas de tentative d'enlèvement
Les puces peuvent-elles être implantées sur des personnes ?
Oui. Comme précédemment mentionné, cela est techniquement possible. Déjà, en Espagne, des puces RFID sont injectées sous la peau pour servir de moyen de paiement dans certaines discothèques. En France, ce type de finalité est considéré par la CNIL comme tout à fait disproportionné.
Le concept "d'électricité sale" (voir aussi l'article dédié qui est plus complet)
Les HFT (Hautes Fréquences Transitoires) sont des champs électromagnétiques pulsés sous forme d’ondes radio (mesurées en kilohertz) qui parasitent le voltage de 50 Hertz sur les lignes et les câbles électriques. Elles prennent naissance dans les bâtiments ou sur le réseau électrique qui les distribue d’un client à l’autre. Elles sont présentes autant dans les câbles électriques qui circulent dans les murs que dans les champs électriques et magnétiques émis dans l’atmosphère par les appareils et câbles électriques. Ces ondes sont générées par divers appareils — gradateurs d’éclairage (rhéostats), moteurs électriques à vitesse variable, lampes halogènes et fluocompactes, téléviseurs plasma, ordinateurs, photocopieuses, etc. — ainsi que par divers problèmes électriques — mise à la terre déficiente, arcs électriques causés par de mauvaises connexions, et difficultés avec les transformateurs ainsi que les lignes de transmission et de distribution.
Souvent qualifiés d’électricité « sale » (dirty power), ces pics transitoires du voltage sont générés par les appareils qui fonctionnent par interruption du passage du courant alternatif de la fréquence 50 Hertz qui change de polarité — positive et négative — 100 fois par cycle d’une seconde. Par exemple, les gradateurs d’éclairage interrompent le courant deux fois par cycle, bref 100 fois par seconde, et les fluocompactes 20 000 fois par seconde !
L’électricité polluée ou "électricité sale" est un des cofacteurs à l’origine de symptômes allant de la fatigue chronique, à la dépression, de douleurs physiques en passant par des insomnies, une perte de mémoire, mais aussi des problématiques des personnes qui souffrent d'électrohypersensibilité et qui trouvent peu de preuves sur la cause et le moyen de soulager leur souffrances, et que l’on considère (trop) souvent comme psychosomatiques (?!).
En termes simples, les recherches les plus récentes concernant les effets de ces rayonnements définissent l'électricité polluée comme un phénomène désignant l’existence d’une pollution appelée "bruit électromagnétique", soit une émission de fréquences insidieuses qui sont captées et véhiculées par les câbles des installations électriques qui se comportent comme une antenne, le 50 Hertz en étant l’onde porteuse de rayonnements hautes fréquences et créant des surtensions harmoniques.
* On notera que ces surtensions peuvent également être répercutées par couplage capacitif par tous objets ou matériaux métalliques (comme par exemple une lampe, le ferraillage des planchers et des murs, les structures métalliques des doublages et de cloisons en placoplâtre, le frigo, la machine à laver, la chaudière, ou encore une hampe de télévision,…).
La pollution harmonique
La pollution des réseaux électriques par les courants harmoniques est une conséquence de la prolifération de charges non linéaires qui engendrent des courants harmoniques et des distorsions dans les différents réseaux électriques, avec pour conséquence :
• Un réseau national de distribution de l’électricité pollué (EDF).
• Une pollution harmonique présente dans les secteurs :
- industriel,
- tertiaire,
- et résidentiel.
Cette pollution harmonique est un phénomène relativement récent apparu avec les progrès de l’électronique...
Lorsqu’on étudie ce phénomène, on observe qu’un réseau d’alimentation est composé de tensions et courants sinusoïdaux, cependant, la présence de certains récepteurs déforme ces signaux et génère la création d’harmoniques (qui représentent la somme entre une sinusoïde pure à 50 Hertz appelée la fondamentale et plusieurs sinusoïdes multiples de 50 Hertz appelées harmoniques*).
* On parle alors d’harmoniques de rang pair = 2, 4, 6,… qui sont les harmoniques de tension, et impair = 3, 5, 7,… les harmoniques de courant, qui sont les plus perturbants.
• Rang 3 : courant supplémentaire = 150 Hertz ( 3 x 50 Hz)
• Rang 5 : courant supplémentaire = 250 Hertz ( 5 x 50 Hz)
• Rang 7 : courant supplémentaire = 350 Hertz ( 7 x 50 Hz)
• Rang 11 : courant supplémentaire = 550 Hertz (11 x 50 Hz),…
Un exemple de générateurs de pollution harmonique...
à l’intérieur des habitations :
- les lampes fluocompactes,
- les tubes fluorescents,
- les lampes à décharge gazeuse à basse et haute pression,
- les néons, les variateurs d'intensité lumineuse (dimmer),
- les ballasts électroniques pour éclairage,
- les chargeurs d'appareils,
- les appareils électroménagers, téléviseurs,
- les appareils électriques, les onduleurs,
- les équipements médicaux,
- les transformateurs d'ordinateurs, imprimantes, photocopieurs,
- le WiFi, les téléphones Dect, le CPL (Courant Porteur en Ligne),
- les compteurs communicants (Linky, Gazpar,…).
provenant de l’extérieur :
- les antennes-relais, les éclairages extérieurs, les transformateurs,...
Comment neutraliser cette pollution
- Pour se préserver, une solution consiste à modifier l'installation électrique en utilisant des câbles blindés hautes fréquences reliés à la terre, qui présentent cependant l’inconvénient d’être d’un coût important et d’une faisabilité pas toujours évidente.
- Une solution alternative intéressante et efficace consistera à utiliser des dispositifs de compensation biologique, qui modifient la cohérence de ces rayonnements et en réduisent la nuisibilité. On peut vérifier l'efficacité de ces outils par l'analyse de marqueurs biologiques d'êtres vivants à proximité de ces champs électromagnétiques (sang, ADN, stress, tension) ou énergétiques notamment avec la mesure de la résistivité de certains méridiens d'acupuncture. On peut citer notamment les outils suivants qui ont fait l'objet d'études ou de dépôts de brevets : Prise Neutralizer Aulterra, Harmonsieur CEM Earthcalm, pastille de déphasage Ondehome...