Quels sont les risques liés à un air intérieur pollué ?
C’est une idée difficile à croire, et pourtant…
Dans certaines conditions, l’air que nous respirons dans notre salon peut être plus pollué que celui d’un boulevard parisien.
Cela surprend souvent, car nous associons naturellement “chez soi” à sécurité, confort et pureté.
Mais la réalité est plus complexe : nos espaces de vie concentrent de nombreux polluants invisibles, issus des matériaux, des produits ménagers, ou simplement de notre mode de vie quotidien.
Que l’on vive en ville ou à la campagne, en appartement ou en maison, la qualité de l’air intérieur est un enjeu majeur de santé et de bien-être.
Et pourtant, on en parle encore trop peu.
Un air intérieur plus pollué qu’à l’extérieur
Selon l’INPES, l’air intérieur serait 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur.
Et d’après Santé Publique France, la pollution aux particules fines serait responsable de près de 40 000 décès chaque année.
Pourquoi ? Parce que nos maisons, bureaux et écoles concentrent de nombreuses sources de pollution invisibles :
⇾ les produits ménagers et parfums d’intérieur,
⇾ les colles, peintures et vernis,
⇾ les revêtements de sol, meubles et textiles,
⇾ la fumée de tabac, les poêles ou cheminées,
⇾ les moisissures, acariens, animaux domestiques…

À cela s’ajoute la pollution extérieure (particules fines, gaz d’échappement, pollens, etc.) qui pénètre dans nos logements sans que nous en ayons conscience.
Ce que dit la science : Les chiffres
Chaque jour, nous inhalons environ 12 000 litres d’air, dont 99 % en intérieur.
Et nous passons près de 80 % de notre temps dans des espaces fermés : logements, bureaux, transports.
C’est un véritable enjeu de santé publique :
le foyer représente jusqu’à 67 % de notre exposition totale aux particules fines et ultrafines.
Ces microparticules peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires, provoquer une inflammation chronique, fragiliser le système immunitaire et aggraver les troubles respiratoires ou cardiovasculaires.

Crédit image, photo et vidéo : Teqoya
Quelques idées reçues à déconstruire
❌ “Je vis à la campagne, donc je ne suis pas concerné.”
Même loin des villes, l’air intérieur peut être chargé de polluants émis par les meubles, peintures ou produits d’entretien.
❌ “Chez moi, l’air est forcément plus sain qu’à l’extérieur.”
C’est une idée fausse : les polluants s’accumulent plus vite à l’intérieur qu’à l’extérieur, où ils se dispersent.
❌ “J’aère tous les matins, donc tout va bien.”
Aérer reste essentiel, mais ne suffit pas à éliminer les particules fines, les COV (composés organiques volatils) ou les allergènes qui persistent dans l’air.
❌ “Je n’ai pas d’allergie, donc je ne risque rien.”
Même sans symptômes visibles, notre organisme est exposé en continu à ces polluants. Leurs effets peuvent être silencieux, mais bien réels : fatigue, maux de tête, troubles du sommeil ou de la concentration.
Les bons gestes pour améliorer la qualité de l’air
Pas besoin d’être parfait — l’essentiel est de réduire progressivement les sources de pollution invisible.
Voici quelques gestes simples et efficaces :
✅ Aérez 10 à 15 minutes par jour, même en hiver.
✅ Nettoyez les grilles d’aération et veillez à ne pas les obstruer.
✅ Limitez les aérosols, bougies parfumées et encens.
✅ Utilisez des produits d’entretien naturels, ou un nettoyeur vapeur.
✅ Retournez la terre des plantes pour éviter les moisissures.
✅ Évitez de sécher le linge dans les pièces de vie sans aérer ensuite.
✅ Éloignez les meubles des murs pour laisser circuler l’air.
Et bien sûr, évitez de fumer à l’intérieur : le tabac reste la première source de pollution domestique.
L’air, une source de vitalité à part entière
Chez Navoti, nous considérons l’air comme une source de nutrition subtile.
Comme l’eau, la Terre et la lumière, il nourrit notre vitalité, notre énergie et notre équilibre intérieur.
Respirer un air sain, c’est rééquilibrer le corps et l’esprit, apaiser le système nerveux et favoriser une clarté mentale durable.
L’air n’est pas seulement un mélange de gaz : c’est un vecteur d’information et de vie.
Le purifier, c’est renouer avec cette dimension essentielle — et redonner à notre respiration toute sa portée.
Pour aller plus loin
Téléchargez le guide de l’INPES sur la qualité de l’air intérieur
Un document de référence, plein de conseils pratiques pour respirer un air plus sain au quotidien.
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Et pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin, il existe des solutions naturelles et silencieuses pour purifier l’air sans filtre ni chimie — nous en parlerons dans un prochain article.
En résumé
La pollution de l’air intérieur n’est pas une fatalité.
C’est une réalité que l’on peut transformer, pas à pas, en adoptant des gestes simples et en cultivant une conscience plus fine de notre environnement.
Respirer mieux, c’est déjà prendre soin de soi.
Et c’est aussi, quelque part, respirer un peu plus de vie.