Les forces d’Organisation ou les forces Formatrices
A l’aube du XXIe siècle, l’humanité se trouve devant la nécessité de partir en quête d’une nouvelle source d’information permettant l’évolution de la Vie en l’homme. Une nourriture d’informations vivantes qui de part leur nature même, permettent le déconditionnement intellectuel et affectif, libèrent le corps énergétique et facilitent l’évolution de l’Être. Ceci exige un changement de vision. Il nous faut passer d’une vision photographique à deux dimensions à une vision holographique à trois dimensions.
Chaque cellule de l’organisme contient l’information vivante originelle. C’est l’hologramme de l’être humain qui est lui-même un hologramme de l’univers. De même, chaque être humain est une cellule du corps planétaire.
Cette vision entraîne une résonance dynamique entre les différents niveaux d’organisation et transforme le corps humain en une hypercellule autonome, capable de cohésion globale et d’activité harmonieuse avec toutes les autres cellules. C’est l’autonomie locale qui permet la cohésion globale.
Cette approche n’est pas une science qui se prouve par la tête mais une connaissance qui s’éprouve par tout le corps. Nous prouvons avec l’intelligence de la tête, mais nous éprouvons avec l’intelligence du cœur, expression de la sagesse du ventre.
Le devenir de la forme végétale se réalise dans l’espace solaire et lumineux du monde, après que le germe ait fait éclater son enveloppe. Le devenir de la forme humaine, lui, s’accomplit dans l’espace stellaire et obscur des membranes fœtales, dans l’organisme maternel. Cette forme qui se développe repose recroquevillée comme dans une sphère protectrice. Les Forces Formatrices agissant au travers des douze forces zodiacales et des sept forces planétaires agissent dans leur ordonnancement sphérique.
Chez l’homme, l’élaboration de sa forme extérieure, débute dans le Bélier avec le développement du front et du crâne, pour s’achever dans les Poissons avec les pieds. Des illustrations du début du Moyen âge reflètent cet ancien savoir.
La Sagesse traditionnelle a coutume de considérer que la relation entre l’organisme et la Vie universelle se produit par l’intermédiaire d’un champ d’énergies appelées éthériques, praniques ou orgoniques selon les cultures ou les auteurs.
Ces forces éthériques appelées forces de vie, forces modelantes ou forces formatrices,
expriment l’impact formateur de la vie sur la matière. La connaissance, la compréhension et le respect de ces forces porteuses de vie, constitutives des formes, de l’équilibre et de l’intégrité de l’homme dans son environnement sont donc primordiales.
Ces forces formatrices jouent un rôle plus essentiel que les forces secondaires que représentent l’électricité et le magnétisme. Elles sont impliquées dans la création des êtres et des choses, tandis que les forces électriques et magnétiques résultent de l’interaction des choses créées entre elles.
L’être vivant est un système ouvert et réceptif vis-à-vis de ces forces éthériques ou formatrices s’exprimant au travers du corps éthérique. Le corps éthérique, spécifique pour chaque espèce et chaque individu au sein d’une espèce, est l’organisateur et l’architecte de la forme.
Alors qu’un cristal ou une pierre ne disposent que d’un corps physique et sont plongés dans l’éthérique planétaire, la plante est munie d’un corps éthérique qui enlace son corps physique. Ses formes changent et se métamorphosent ; elle respire et se nourrit ; elle élabore des substances et en détruit d’autres. Ces forces qui travaillent en elle, qui la forment et l’organisent, la portent et l’élèvent, sont des forces éthériques. Un animal est constitué d’un corps physique, d’un corps éthérique et d’un corps astral, siège du psychisme, des désirs et des émotions. L’homme, quant à lui, ajoute à ces trois corps le Moi, c’est-à-dire la capacité à s’individualiser et à posséder une conscience individuelle.
Ces différents corps ou champs d’organisation forment ensemble un champ global appelé champ aurique, synthèse énergétique, expression de l’Être habitant la forme et s’exprimant au travers d’elle. « Cette aura est au corps énergétique ce que la membrane est à la cellule, et ce que la peau est à l’organisme entier : un organe vital.» Comme nous le dit le Dr Michel Bercot.
Comme la peau, l’aura capte l’énergie des rayonnements solaires et cosmiques. Par le toucher, elle est l’organe de la sensitivité qui nous met en contact de manière subjective et/ou énergétique, superficielle ou profonde avec l’environnement proche ou lointain. Ainsi, nous pouvons voir dans l’aura, d’un point de vue purement physique, une extension systémique du véritable cœur solaire de l’être humain dans sa double nature vitale et consciente.
Les forces formatrices et l’eau
L’eau sur Terre a toujours été considérée comme étant le reflet physique de la substance de l’éther universel, dont sont formés les corps éthériques de tous les organismes vivants. Deux qualités, surtout, sont propres au corps éthérique : d’abord la vie, puis la mémoire. C’est pourquoi, dans les récits et les légendes des peuples les plus divers, nous rencontrons la notion « d’eau vivante» ou « d’eau de vie» , en tant que symbole des forces vivifiantes de l’éther cosmique.
Le cercle du Zodiaque représente la source de ces forces formatrices engendrant toutes les formes ici-bas.
Le niveau éthérique de la Terre représente le niveau de conscience, d’énergie et d’activité sur lequel agissent les forces formatrices dont les activités font naître et maintiennent en existence toutes les formes physiques sur cette planète. C’est comme un moule qui détermine les modèles dans, et autour desquels, l’énergie peut prendre forme ici-bas. Il est évident que c’est un plan de grande puissance, qui est comme un grand transformateur. Il reçoit des énergies puissantes de Vie et de créativité des sources solaire et cosmique et les érige en formes pouvant se manifester et s’exprimer dans le monde physique dense.
A chaque fois qu’une métamorphose majeure dans notre monde ou dans notre vie a lieu, nous devons en chercher les causes dans le monde éthérique au sein de ces forces formatrices. Ce niveau éthérique d’énergies est très accessible aux influences de la conscience. Il peut être influencé par « réaction » en provenance du plan physique, ce que le chercheur Roberto Zampérini nomme « l’effet dense/subtil » ou, plus puissamment, par des énergies venant des plans émotionnel ou mental, ou de plans spirituels au-delà.
Pour donner une image plus claire, tout comme l’eau, la nature du plan éthérique possède deux caractéristiques majeures :
- l’une réflectrice - l’éther réflecteur,
- l’autre réceptrice et formatrice - l’éther formateur ou créateur.
L’éther réflecteur est comme un miroir réfléchissant les formes, les sentiments et émotions, et les pensées émanant du plan physique. Ce niveau du plan éthérique que nous pouvons considérer comme le plus dense, le plus proche du physique, réfléchit la terre sous tous ses
aspects : physique, émotionnel et mental. C’est ici que nous trouvons enregistrées les images d’actions et d’activités passées et les images de structures actuelles.
L’éther formateur reçoit les impulsions créatrices de l’avenir. Ce niveau du plan éthérique réfléchit le futur et façonne les moules dans et autour desquels les énergies nouvelles peuvent émerger en une forme physique.
L’éther réflecteur reflète les formes d’hier et d’aujourd’hui.
L’éther formateur contient les images des formes qui existeront demain.
Ces deux caractéristiques du plan éthérique ne sont pas absolument séparées ; elles s’influencent mutuellement. Les structures du passé peuvent affecter le développement du futur ; parce que le connu est toujours plus puissant dans la pensée des hommes que l’inconnu, les images du passé agissant à partir de l’éther réflecteur ont généralement plus de force que les images de création et d’avenir des éthers formateurs. Elles peuvent empêcher le bon développement de cette nouvelle créativité. C’est pourquoi, généralement, les pionniers et les créateurs doivent dépenser autant d’énergie pour donner forme à leurs idées, car ils doivent se battre contre les croyances, les peurs ainsi que l’inertie des pensées du passé, réfléchies à partir de l’éther réflecteur.